La liste est si longue qu'e tu pourrais te demander comment je n'ai pas vu le problème venir. Mais à cette époque, je n'écoutais pas les signes, je pensais à tort que s'écouter soi était un comportement plutôt égoïste. Je ne m'étais posé la question : "Comment vais-je vraiment penser aux autres et les aider si je suis pas moi-même en pleine maîtrise de mes capacités ? C'est un peu comme l'histoire du masque à oxygène en avion : si les masques sortent et qu'il faille aider la vieille dame à côté, on ne pourra pas être très efficace avant d'avoir soi-même mis son masque.

Est-ce que ça te parle encore ?

Fin 2020, une enquête menée auprès de 1 000 adultes suggère que 22 % d'entre nous ont connu un burnout lié au travail, avec une prévalence légèrement plus élevée chez les hommes. Cela représente environ 12 millions de personnes rien que pour le pays !

Parlons maintenant de la performance.

Le burnout, un terme qui peut se résumer en 3 mots :

Ce trio infernal ne va pas de pair avec une performance élevée et soutenue. Il décime la performance et le pire, c'est que si tu atteints ce point de basculement (le burnout), il te faudra alors beaucoup de temps et d'effort pour reconstruire tes ressources.

Voici donc 3 conseils pour éviter l'épuisement professionnel :

Ne permette pas à ce cocktail mortel (épuisement, désengagement et pessimisme) de survenir en premier lieu. Sois impitoyable avec ton besoin de récupération. Prends tes moments de relâche et repos aussi sérieusement que ton travail.

Pour éviter l'épuisement physique, toutes les routes mènent... au sommeil. Grâce à Arianna Huffington, co-fondatrice du Huffington Post, CEO de Thrive Global, et écrivaine à succès, le manque de sommeil n'est plus à la mode.

Pour combattre le désengagement, rien de mieux que la curiosité. Planifie du temps pour les activités qui t'intéresse, prends le temps d'en apprendre davantage sur le sujet. Ne laisse pas les événements simplement se produire car, comme on le dit souvent, qui manque de se préparer se prépare à manquer son objectif. Donc, si tu ne fais pas de ton bien-être une priorité, tu risques bien de finir par suivre les priorités de quelqu'un d'autre.

Le pessimisme s'affronte par la gestion de nos émotions, le fitness mental. Les scientifiques se sont penchés sur la question et ont identifié les pratiques les plus efficaces pour cultiver des sentiments positifs. Parlons ici d'une des plus connues et efficaces : la gratitude. Il peut s'agir de prendre un moment pour exprimer ta gratitude aux personnes avec qui tu travailles, ou simplement de noter quotidiennement dans ta tête ou dans un journal 5 choses pour lesquels tu es reconnaissant.e. Pas besoin de les partager, il s'agit plutôt de développer ce sentiment de gratitude qui stimule tes neurotransmetteurs du plaisir.

Le photographe américain du National Geographic, Steve Uzzell, l'a parfaitement formulé :

Il est temps de dissiper le mythe et de retrouver son focus.‍

Le multitasking diminue non seulement la productivité jusqu'à 50 %, mais il déforme aussi notre perception du temps, conduisant à des décisions médiocres et à plus d'erreurs. Les multitaskers chroniques tombent dans le piège du 'biais de disponibilité', privilégiant les nouvelles informations aux données pertinentes plus anciennes. Le résultat ? Un stress accru qui alimente le burnout, des relations endommagées et une performance compromise.‍

L'alternative ? Le cerveau n'aime pas le multitasking. Il préfère séquencer l'attention. Quand on multitaske, on demande à différentes régions du cerveau de gérer diverses tâches. Mais une véritable concentration exige une présence pleine, et non une attention divisée. Alors que, quand on opte pour le séquençage des tâches, on exploite les capacités naturelles de ton cerveau.

Étant donné que ton cerveau est un séquentieur, et non un multitasker, agis en séquentiel toi aussi. Organise tes priorités pour améliorer ton efficacité et ta productivité. Parfois, les stratégies les plus simples sont les meilleures!

Il est très difficile de s'autoriser une pause lorsqu'on pense ne pas avoir fini tout ce qu'on avait à faire pour la journée. C'est un problème classique de nos jours car notre environnement de travail permet rarement de créer un sentiment d'accomplissement en fin de journée. Qui n'a pas souvent l'impression d'avoir plus dans son assiette en fin de journée qu'au début ?

Les recherches montrent pourtant, comme on pouvait s'y attendre, qu'une récompense insuffisante contribue autant au burnout que le surmenage. Donc, pense à créez un sentiment de récompense en fixant quelques objectifs clairs et spécifiques pour la journée : fais-en une priorité et raye un par un ces objectifs de ton liste. Le simple fait de rayer un objectif de ton liste quand il est accompli inonde le corps de dopamine, un neurotransmetteur connu sous le nom d''hormone du bonheur'.

En résumé, pour gardez le burnout éloigné, garde en tête cette combinaison magique : 

Le monde parait plus beau sous ce prisme.